Les femmes en situation de handicap face aux violences, discriminations et oppressions

Dans le monde, 1 femme sur 3  subit des violences physiques ou sexuelles, le plus souvent par le partenaire intime.

Parmi elles, les femmes en situation de handicap sont 4 fois plus exposées aux violences sexuelles que leurs homologues valides.

8 femmes sur 10 hébergées en institution sont exposées à des violences provenant des personnes qui les entourent (familles, soignants, autres personnes en situation de handicap)

Être femme en situation de handicap, c’est vivre à l’intersection du validisme et du sexisme. À la clé… De multiples violences :

  • violences psychologiques (attaques verbales, menaces, manque d’affection),
  • actes de négligence (ignorance des besoins en nourriture, en soins médicaux),
  • violences physiques (coups, blessures, soins médicaux non appropriés,
  • surutilisation de moyens de contrainte),
  • violences sexuelles (attouchements non consentis, viol, avortements forcés, stérilisation, éducation à la sexualité inexistante ou inadéquate)
  • abus financiers et maltraitance (destruction des biens liés à la mobilité et à l’autonomie de la personne, opérations financières non consenties)
  • Ces violences ne sont qu’une partie des conséquences du croisement entre validisme et sexisme.

Etre une femme en situation de handicap, c’est aussi potentiellement subir des oppressions et des discriminations liés à l’accès à des biens et services :

  • Logement décent
  • Santé
  • Education
  • Formation
  • Emploi
  • Embauche
  • Prises de décisions qui les concernent

C’est inacceptable.

Prenons conscience de ces violences, ces discriminations et ces oppressions vécues par les femmes en situation de handicap.

Comment la société rend-t-elle cela possible ?

Lire l’étude complète sur www.Esenca.be