Manon Cools |  22 avril 2025

Pourquoi cela doit nous faire bondir

« C’est nauséabond », « Je n’ai pas les mots », « On fait quoi ? », voilà quelques messages, constitués de peu de mots tant la stupeur est là, échangés entre collègues ces derniers jours suite à une actualité particulièrement interpellante en France : Le député français du parti de gauche « Génération·s » Sébastien Peytavie, attaqué sur son handicap et menacé de mort par un bloc néonazi a annoncé porter plainte le 5 avril. Il est le seul député en fauteuil roulant de l’Assemblée nationale française.

Cela s’est passé juste à côté de nous, de l’autre côté de la frontière. Mais cette frontière n’existe plus dans ce type de situation. Elle devient invisible de par la proximité idéologique véhiculée par des partis tant en Belgique qu’en France, par la puissance médiatique du sujet ainsi que sur les réseaux sociaux. Nous y reviendrons.

Passé l’état de sidération, il nous semble important de comprendre pourquoi ce fait d’actualité français doit nous inquiéter en Belgique et ce qu’il dit de nous, en tant que société. À cela s’ajoute également une actualité parlementaire française tout aussi interpellante : le refus du Sénat de supprimer le vote par assis et levé.

Analysons ces deux éléments d’actualité et explorons leurs retombées dans le paysage légal, médiatique et sociétal de notre côté de la frontière.

Ceci soulève plusieurs questions. Comment cette réforme impactera les personnes en situation de handicap ? Respecte-t-elle les droits de ces personnes et favorise-t-elle réellement leur inclusion sur le marché du travail ? Cette analyse examine les enjeux spécifiques qui concernent les personnes en situation de handicap et les risques d’exclusion accrus liés aux intentions de ce nouveau gouvernement fédéral.