Le 3 décembre,

Le Handistreaming,

Et ce qu’on appelle « différent »

Le 3 décembre, c’est la journée internationale des personnes handicapées.

Aujourd’hui, cette journée est-elle toujours nécessaire ?

OUI !

Parce que la société n’est pas accessible.

La société est un peu plus accessible qu’il y a 30 ans par exemple.
Mais ce n’est pas suffisant !

Aujourd’hui, il existe le plan fédéral handicap en Wallonie.

Ce plan a 145 mesures pour une société plus inclusive.

Ce plan demande à ce que le handicap soit pris en compte dans toutes les politiques.

C’est ce qu’on appelle le Handistreaming.

Une des études de Esenca explique ce qu’est le Handistreaming.

Elle montre que c’est la solution pour une société inclusive.

Il faut penser handicap dans tous les niveaux de pouvoir :

  • fédéral,
  • régional,
  • communautaires,

Cela prend du temps :

  • Pour changer les choses
  • Pour que tous les politiques pensent handicap dans leurs projets, lois…
  • Pour qu’on voie la personne et non plus le handicap.

Par exemple :

Quand on rencontre une personne en situation de handicap.

On la présente comme une personne, un être humain !

Son handicap ne la définit pas

Elle n’est pas différente.

Pour cela, il faudra encore du temps !

Mais ce n’est pas impossible.

Une solution miracle pour des politiques inclusives ?

Trois items, voire enjeux, retiennent mon attention et font courir ma plume.

Trois décembre : journée internationale des personnes handicapées ; toujours nécessaire ?

Eh oui ! Parce que les réalités, les parcours de vie, lorsque l’on vit une situation de handicap, de maladie chronique, invalidante, restent toujours impactés, régulièrement, fortement, par les manques de réponses adaptées que devrait apporter la société !

Certes, il y a des progrès, mais ils sont encore insuffisants. Certes, par exemple, le Plan fédéral Handicap est porteur pour le futur. Quelque 145 actions portées par chacun des ministres fédéraux qui seront développées. L’enjeu se portera sur la durée, la volonté d’aujourd’hui conjuguée au futur.

Et au travers de ce plan, se dessine indéniablement le défi du Handistreaming ! Parce que si la dimension « handicap » était prise en compte dans toutes les politiques, dispositifs légaux, etc. cee que je viens d’évoquer plus avant serait moins négatif.

L’excellente étude de Maï Paulus — publiée sur notre site — le démontre à suffisance. La société deviendra plus inclusive si l’enjeu du Handistreaming est appliqué. Évidemment, notre association, avec d’autres collègues, y est extrêmement vigilante, à tous les niveaux de compétence : fédéral, régional, communautaires et communal.
Cela prend du temps, mais au fur et à mesure, les responsables adhèrent au défi.

Et pour que finalement, lorsqu’on présente un collègue artiste, on ne lui ajoute plus l’étiquette de « différent » !

La personne en situation de handicap, c’est une personne. Point barre ! Elle est employée, sportive, créative, cliente, vacancière, étudiante, artiste, etc.  d’abord.

Que le handicap ou la maladie fasse partie de leur vie ne les définit pas principalement. Cet adjectif de « différent » la stigmatise, la déforce.

Il y a encore du boulot, mais rien n’est impossible

Gisèle Marlière – Présidente Esenca