L’Esenca a écrit une étude sur les changements climatiques.

Comme pour tout citoyen, cela concerne aussi les personnes en situation de handicap.

Les changements climatiques, cela peut être des catastrophes météo, des nouvelles maladies…

C’est une réalité mondiale.

Tout le monde est concerné.

Aujourd’hui, on le voit bien avec la Covid-19.

La société n’était pas prête pour faire face à la maladie.

Elle n’a pas su gérer les malades, comment les soigner…

Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi.

Beaucoup de personnes ont vécu des situations très difficiles pendant le confinement.

Mais cela aurait pu être pire.

Il faut corriger cela.

Pour que cela ne se reproduise plus.

Les politiques doivent entendre toutes les revendications et mettre en place des solutions pour que tout le monde puisse vivre dignement.

 

 

 

Focus sur l’étude de notre collaboratrice Mélanie De Schepper : « Changements climatiques : quels enjeux pour les personnes en situation de handicap ? »

En quoi les personnes en situation de handicap peuvent bien être concernées par ce phénomène ? Les changements climatiques ne sont d’ailleurs plus à qualifier de phénomènes, mais bien d’une réalité mondiale qui est un défi sociétal et politique. En cela, il s’impose à toutes et tous parce qu’il nous concerne toutes et tous aujourd’hui, et pour l’avenir de celles et ceux qui nous suivront.

Je m’attarde sur une des revendications que je cite : « une démarche sociétale inclusive donnant les moyens à toutes et tous, publics vulnérables ou non, d’assumer sa responsabilité écocitoyenne. »

Si je la considère comme fondamentale, c’est parce que le contexte actuel de la pandémie de la Covid 19 l’illustre bien ! Cette pandémie, dont certains osent dire qu’elle a surpris tout le monde, alors que depuis des années, des scientifiques et des experts médicaux l’évoquaient sans hésiter, une de leur « seule » inconnue était « quand ».

Cette pandémie a révélé, dramatiquement, les failles de nos filets de sécurité : sécurité sociale, niveau de pauvreté, isolements, enfermements, absence de plan(s) d’urgence…

Elle a amené des femmes et des hommes, concernés par le handicap et/ou la maladie, vivant avec des bas revenus, dans des logements exigus et/ou insalubres, parfois dépendant de tiers, à vivre des situations dramatiques.

Car la fameuse et fâcheuse référence aux quatre façades – c’est l’espace extérieur privatif –   lorsque des responsables politiques ont tenté d’expliquer comment respecter un confinement strict, fait « tâche » !

ET c’est justement parce que cela avait pu encore être pire (car la sécurité sociale a quand même joué son rôle), il est indispensable que nous corrigions efficacement et durablement ces lacunes.

Nous devons, parce que cela nous implique comme citoyenne et citoyen responsable, travailler comme actrice et acteur responsable ; analyser, réfléchir, proposer… aux décideurs politiques des modifications qui permettent aux personnes vulnérables, en situation de handicap, et autres, d’être en mesure de vivre dignement !

Gisèle Marlière – Président

Dans le PDF, les articles sont disponibles en Facile à lire et à Comprendre – FALC.