Qu’est-ce qui est essentiel pour vous et qui peut être empêché par le handicap ou la maladie ?

Antonina : pour moi, ce qui est essentiel, c’est d’avoir accès au bonheur, être heureux.

Rose : ce qui est essentiel pour moi, c’est vivre en toute autonomie. Évoluer dans une société inclusive qui prend en compte les besoins des citoyens, quels qu’ils soient, en situation de handicap ou pas.

Jessica : faire des activités, faire mes courses, vivre au jour le jour.

Roch : vivre en autonomie, on nous dit « non », parce qu’il y a plusieurs choses…

Ouiam : la liberté de choix, d’action, vraiment, cette notion de liberté, c’est important. Il n’y a pas que ça, mais c’est majeur.

Caroline : la liberté de partir quand et n’importe où, partir voyager n’importe où. Désormais, chaque déplacement doit être prévu, anticipé. Je dois prévoir le trajet, m’assurer qu’il y aura quelqu’un capable de m’aider sur place, n’oublier aucune aide matérielle, mais surtout m’assurer de l’accessibilité.

Christel : la parentalité, l’accès à la famille. Il y a beaucoup de freins par rapport à ça alors que c’est un droit fondamental.

Georges : la reconnaissance des compétences, la maîtrise de sa propre vie.

Céline : être réintégrée dans cette société, et donc avoir une reconnaissance de qui je suis pour pouvoir éventuellement avoir une reconversion professionnelle.

Ali : trouver un métier après l’école, parce que les écoles ne font pas beaucoup de démarches pour nous aider.

Yasser : le fait qu’à l’école, ils aident les élèves avec des maladies. Parce que moi, quand je vais à l’hôpital, alors souvent il faut que je rattrape tous mes cours, et ce n’est pas facile.

Lindsay : de pouvoir être soi, en action d’une manière libre.

Morgane : de pouvoir faire ce que je veux, quand je veux et avec qui je veux.

Claudy : le fait de pouvoir se déplacer aisément. Ici, ça s’est amélioré grâce aux nouveaux métros. On peut se déplacer plus facilement, mais il y a quand même encore des stations où il y a une trop grande différence de niveau.

Joël : on doit appeler une assistance pour me mettre dans le train, pour me débarquer. Et je trouve que ce n’est pas très spontané. Si tu as envie d’aller quelque part, tu ne peux pas.

Silvia : le respect vis-à-vis de la personne.

Jessica : je demande à avoir une vie normale, de ne pas être vue comme une personne en chaise roulante. C’est le regard des autres qui est très perturbant, en fait.

Romain : l’essentiel, ce sont toutes les petites choses, à mon avis, qui font que la vie, au final, est belle !

 

Générique de fin

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